La naissance du Veneur

Ils lui ont donné la vie et laisser l’apprendre
Entre les jours, les nuits et les choses plus tendres
La faible éclaircie d’un mal dans le cœur
Est un soleil de minuit pour la naissance du Veneur
Il a grande faim de raconter sa sombre histoire
Une à en perdre pieds jusqu’à ne plus se savoir
Vouloir de l’humanité une simple reconnaissance
De plaisirs désoeuvrés sans une appartenance
A la source de maux rendant la terre à l’enfer
On le supplie sans un mot baîllonné de tristesse en misère
Mais il va, il vient le Veneur Il te suit pas à pas.
Prend lui la main, déchire le voile
Dans l’ombre qui ne se voit pas.
Sonne son avènement, tombé du ciel sur une terre en sang
Ce Veneur aimant te fait descendre dans ses rêves
Avant que la raison ne m’achève.
Comme de cœur, je n’en ai que pour toi
Sauvé des eaux par le passé à ce présent de Christ-Roi
Le corps se tendant jusqu’à l’extrême
J’ai chaud, j’ai froid, je saigne, je t’aime.