Oiseau de paradis

Cet oiseau de paradis se meurt et n’a plus toutes ses plumes
S’il te plait ma sainte chérie, hurlons à la lune
Dont par l’éclat la vue se couple
Mais l’oiselle en l’état de se rendre au trouble
Elle penche la tête sur son épaule
Pour que le destin change de rôle
Comme une fleur ouverte au gré du vent
Elle se laisse aller, elle attend
Que ce simple reflet d’amour soit un paradis en travers de la peau
Pour ne plus compter les jours, s’avoir dos contre dos
Sans plus jamais nuire au paraître
Son enfance courant sur les dunes
Offre t’elle au soleil un festin de lune
Comme autant de fautes au peut-être ?
Peut-être se pardonne- t’on les erreurs du passé
Mais au demeurant, le présent cède au figé.
Brûlant de mille feux, en proie aux doutes
Du paradis à l’enfer, l’oiseau tomba en route.
Cet oiseau de paradis se meurt et n’a plus toutes ses plumes
S’il te plait, s’il te plait ma sainte chérie, ouvrons lui le chemin entre les brumes.