Toile d’amour

Ses cris l’étouffent d’un désir inavoué
L’innocence que l’on couche n’est plus à sauver.
Elle a tissé sa toile d’amour grisante au sens figuré
Peut être surement toujours
Brisante de pureté.
Elle couche avec la nuit dans l’ombre d’une lumière
Savoure l’instant choisi mais au fond elle te désespère
Ses pleurs l’amènent à maudire l’inachevé
Comme se casse sous ses doigts, le concret
De sa toile d’amour, voilà tout ce qu’il reste
De cette adorable peste
Compter les heures, dire merci d’en avoir assez
Tresser son cœur contre l’étendard d’un cri d’écorchée…
Son cri l’étouffe d’un désir inavoué
L’innocence que l’on couche n’est plus à sauver.
Plus jamais on aura froid, à nous deux on se tiendra chaud
Peut être, un jour pourquoi pas dans une toile d’amour
En souffle de vent sans user de faux, peut être
Surement toujours grisante au sens figuré
Elle a tissé sa toile d’amour brisante de pureté.